Antiparasites naturels au lieu d’empoisonnement par traitement chimique

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Empoisonnement par les traitements antiparasites chimiques !

Connaissez-vous des traitements antiparasites naturels  ?
Vous souvenez-vous du fipronil, l’insecticide qui avait scandaleusement contaminé nos œufs ?
Vous pensiez qu’on avait tourné la page, qu’on s’en était débarrassé ? Désolé de vous contrarier, surtout… si vous avez un animal de compagnie. Découvrez comment soigner vos amis à quatre pattes sans vous exposer à des produits antiparasitaires dangereux pour l’environnement et votre santé.
Apposer une pipette antiparasitaire sur le cou de son animal est un geste courant que nombre de propriétaires de chats ou de chiens renouvellent chaque mois sur les conseils de leur vétérinaire. La gamme de produits disponible est vaste, mais nous ignorons souvent ce qui les compose. Dès lors, ce simple geste est-il si anodin ?

 

Arrêt sur image : Le fipronil

Ce composé insecticide et acaricide à fait couler beaucoup d’encre à la fin du printemps dernier. Employé de manière frauduleuse dans les élevages de poules au Pays-Bas et en Belgique – des producteurs ont été dupés par des vendeurs commercialisant un faux produit naturel – il a contaminé des œufs exportés dans plusieurs pays d’Europe. L’agence nationale de sécurité sanitaire se veut rassurante, indiquant que la toxicité de la molécule est modérée chez l’homme ; ce composé n’en est pas moins neurotoxique. Une intoxication aiguë entraîne des troubles neurologique (vertiges, nausées, vomissements…) et les conséquences d’une exposition à de faibles doses sur le long terme sont encore mal connues. Moins rassurant encore, l’agence américaine de protection de l’environnement classe l’insecticide comme cancérogène possible…
Voir aussi: Scandale des œufs contaminés au fipronil

 

Encore un paradoxe

Si l’usage du fipronil est proscrit dans les élevages, il est en revanche tout à fait autorisé à la maison où des produits antiparasitaires très courants l’utilisent comme principe actif. Certes, il n’est pas destiné à être ingéré, mais les contacts étroits que nous établissons avec nos animaux de compagnie – caresses, bisous, parfois même partage du canapé et du lit ! – nous exposent à une certaine contamination. Quid des alternatives chimiques ? L’exposition à des produits à base de pyréthrinoïdes de synthèse, une autre classe d’antiparasitaires, semble quant à elle réduire les capacités d’apprentissage des enfants. Les craintes pour notre santé liées à l’usage de ces insecticides sont donc légitimes : il y a quelques années, l’agence nationale du médicament vétérinaire avait même ordonné le retrait du marché de 76 colliers antiparasitaires (sur les 110 disponibles !) au vu d’un risque neurobiologique, notamment chez les sujets les plus jeunes, plus vulnérables que les adultes

 

Et si l’on apprenait à se passer de ces poisons ?

Pour y parvenir, il est nécessaire de modifier notre point de vue et de redéfinir nos objectifs et d’employer des antiparasites naturels. « La médecine vétérinaire allopathique adopte une démarche guerrière : c’est la politique du zéro parasite, aucune puce n’est tolérée sur le dos de l’animal » note Marie-France Brunot, vétérinaire spécialisée en phytothérapie. « Il est normal que nos animaux de compagnie portent une puce ou deux, ou attrapent une tique de temps en temps. Ce n’est pas forcément un problème ! Ça le devient en revanche si l’animal est fortement infesté, mais il est dans ce cas nécessaire de s’interroger sur les causes de cette situation anormale » poursuit-elle.

 

Les puces : rien de plus simple

Commencez par passer un peigne à dents fines qui éliminera déjà quelques puces. Vous constaterez au passage le degré d’infestation et l’efficacité des méthodes mise en œuvre. De la terre de diatomée, un des antiparasites naturels, saupoudrée sur l’animal, détruit les puces sans poser de souci en cas d’ingestion. Ce produit est d’ailleurs utilisé par voie interne pour traiter les parasites intestinaux. Mais rappelons-le, seul une faible partie des puces est présente sur l’animal ; le gros des troupes se trouve dans l’environnement.

 

Wanted : les tiques

Nos compagnons à quatre pattes sont susceptibles d’attraper des tiques toute l’année, même pendant la saison froide. Des réactions inflammatoires peuvent se former à l’endroit de la piqûre et les tiques risquent de transmettre (principalement aux chiens) des agents pathogènes responsables de maladies généralement graves, parfois mortelles (piroplasmose, anaplasmose, maladie de Lyme…). La maladie de Lyme chez les chiens est plus discrète que chez l’homme, mais les laboratoires disposent de tests fiables pour la dépister en cas de suspicion. Sachez que les répulsifs anti-puces fonctionnent également sur les tiques. Si malgré tout vous repérez une tique sur l’animal, ôtez-la rapidement à l’aide d’un tire-tique. En réalisant une rotation complète, le parasite perd ses points d’ancrage à la peau et se retire facilement, sans laisser ses pièces buccales dans la chair. Désinfectez la zone de morsure du chien avec une goutte d’huile essentielle de tea tree et le tour est joué.

 

Solutions non toxiques REGALYN – Antiparasites naturels

Pour les chiens: Traitement par des huiles essentielles. Exemple: Tea Tree (dans notre shop)
Pour les chats: Traitement par des hydrolats aromatiques.

Nous consulter pour plus de détails.

 

La meilleure prévention : l’alimentation

Pour Marie-France Brunot, le principal moyen de lutter contre les assauts de parasites est de rétablir un bon équilibre global chez son animal de compagnie, et tout se joue au moment du repas. « Nos animaux, dont la flore intestinale est déséquilibrée, ne supportent plus la moindre piqûre de puce, comme en témoigne ce phénomène allergique qui touche nombre d’entre eux ». Ce trouble, appelé savamment dermatite allergique aux piqûres de puces, se caractérise par des démangeaisons intenses et la chute des poils sur une région du corps plus ou moins étendue. Il est provoqué par une réaction excessive du système immunitaire de l’animal contre la salive des puces. « Nourrir un chat ou un chien avec des croquettes contenant des céréales avec gluten est une hérésie : ces animaux ne sont pas des granivores ! » s’exclame la praticienne.

Choisir une nourriture sans céréales (contenant du gluten) est la première étape pour renforcer le microbiote intestinal et rétablir une bonne immunité.

Les antiparasites naturels et l’alimentation naturelle sont meilleurs et moins chers !

Source: Plantes & Bien être Décembre 2018

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Nos Conseils s’appuient sur différentes publications du Dr Jutta Zigler. Aucun traitement ou soin ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur ces contenus. Il est fortement recommandé au lecteur de consulter un vétérinaire dûment homologué auprès des autorités sanitaires pour toute question relative а la santé et au bien-être d’animaux de compagnie.


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